Dans les domaines de la santé, de l'action sociale, de l'éducation, la TCI offre une proposition nouvelle et intéressante, en mettant l'accent sur les ressources des participants favorisant ainsi l'Empowerment, et la résilience des individus, des familles et des groupes.
Elle n'est pas une nouvelle forme de psychothérapie, ne s'adresse pas à la pathologie. Il s'agît d'accueillir la souffrance, et de permettre aux participants de trouver leurs propres solutions de dépassement face aux difficultés du quotidien. A partir du partage des ressources des participants, issues des expériences de vie et des richesses culturelles, chacun pourra trouver des issues nouvelles, reprendre confiance en soi et retrouver l'estime de soi. On évite ainsi de psychiatriser ou de médicaliser la souffrance et notamment la souffrance sociale, tout en facilitant l'accès lorsqu'il est nécessaire aux systèmes sociaux et de soins.
Dans un cadre de travail précis et validé, l'animateur propose un espace où la parole de chacun est protégée. Il organise une circulation horizontale et co-participative des échanges, en suivant une méthodologie précise, où les cultures populaires ont toute leur place.
La TCI s'inspire des travaux du médecin psychiatre et anthropologue, le professeur Adalberto de Paula Barreto. Ses références théoriques sont la systémique, la théorie de la communication, la théorie de la résilience, l'anthropologie culturelle et la pédagogie active de Paulo Freire.
Cette méthode a été reconnue par le professeur Boris Cyrulnik comme un outil de résilience collective.
Le 3 mai 2022, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a reconnu la TCI comme un outil favorisant la résilience collective.